Devenir Mère : Le Combat Victorieux de Michelle Obama Contre L’Infertilité

Elle Magazine

Dans son autobiographie Devenir, Michelle Obama raconte son parcours, ses joies, mais aussi ses épreuves. Parmi celles-ci, elle nous révèle son combat pour devenir mère… Rien n’a été facile, et avant de mettre au monde Malia et Sasha, elle a dû affronter une fausse couche et les difficultés du processus de la fécondation in vitro.

Le But de Son Récit : Informer & Sensibiliser

@michelleobama

À l’occasion de la sortie de son livre, Michelle Obama expliquait à un journaliste le but ultime de ces confidences sur un sujet intime et douloureux : informer et sensibiliser les femmes, comme elle aurait voulu l’être à l’époque.

« C’est l’une des raisons pour lesquelles il est important de dire aux jeunes mamans que les fausses couches arrivent, que l’horloge biologique est réelle car les femmes produisent un nombre limité d’ovules et j’ai compris cela à 34 ou 35 ans. On a dû avoir recours à la FIV. Je pense que c’est la pire chose que les femmes puissent se faire l’une à l’autre : ne pas se partager la vérité sur notre corps, ce qui fonctionne et ce qui ne fonctionne pas. »

En libérant la parole, Michelle Obama souhaite éviter aux femmes qui traversent ces épreuves de se sentir aussi seules et mal préparées qu’elle a pu l’être face à une situation très courante, mais encore taboue.

« Si je devais dresser la liste de ce que personne ne vous dit avant que ça ne vous tombe dessus, je pourrais commencer par les fausses couches. Une fausse couche est une expérience solitaire, douloureuse et démoralisante, presque au niveau cellulaire. Quand cela vous arrive, vous risquez fort d’y voir un échec personnel, ce que ce n’est pas ; une tragédie, ce que ce n’est pas non plus, si profondément affligeant que cela puisse être sur le moment.  Et ce que personne ne vous dit, c’est que ça arrive tout le temps à bien plus de femmes qu’on aurait tendance à le croire, eu égard au silence qui les entoure. Je n’en ai pris conscience qu’après avoir évoqué m’a propre fausse couche en présence de quelques amies qui ont réagi en m’abreuvant d’amour et de soutien et en me racontant leurs propres expériences en la matière. La douleur n’en n’était pas moindre, mais en me confiant leurs propres douleurs, elles m’ont ragaillardie et m’ont aidée à considérer ce qui m’est arrivé comme un simple contretemps biologique ordinaire. »

Un Sentiment d’Impuissance Inattendu et Douloureux

 « Il se trouve que même deux fonceurs motivés unis par un profond amour et une solide éthique de travail, ne peuvent pas faire un enfant par la seule force de leur volonté. La fertilité ne se conquiert pas. Dans ce domaine-là, il n’y a pas, et c’est à devenir fou, de corrélation directe entre l’effort et le résultat. »

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Barack et Michelle Obama étaient habitués à ce que le travail et le détermination les conduisent à leurs rêves. Ce couple brillant et fort, à qui tout réussissait, s’est pourtant heurté au doute quand leur plus grand rêve a semblé se dérober à eux.

« Un test de grossesse positif nous a fait chavirer de joie et oublier tous nos soucis, mais, deux semaines plus tard, j’ai fait une fausse couche qui m’a laissé épuisée et a balayé tout l’optimisme qui avait pu renaître. Quand je regardais des femmes se promener gaiement dans la rue avec leurs enfants, j’éprouvai un élan de mélancolie suivi d’un douloureux sentiment d’insuffisance. »

L’Épreuve de l’Infertilité Peut Diviser un Couple Uni

 « Je voulais fonder une famille, Barack aussi. Et voilà que je me retrouvais seule, dans la salle de bain de notre appartement, à essayer de trouver le courage, au nom même de ce désir, d’enfoncer une seringue dans ma cuisse. C’est peut-être à cet instant que j’ai vu naître en moi une première étincelle de ressentiment contre la politique et contre la passion de Barack pour son travail, ou peut-être ai-je seulement éprouvé avec acuité le fardeau de la nature féminine. Quoi qu’il en soit, Barack était parti et je me retrouvais avec toute la responsabilité de cette entreprise sur le dos. Je sentais déjà que les sacrifices seraient pour moi plus que pour lui . Dans les semaines à venir, il vaquerait paisiblement à ses affaires quotidiennes, tandis que je passerais des échographies pour suivre mes ovules à la trace. À lui, on ne lui ferait pas de prise de sang. Il ne serait pas obligé d’annuler une réunion pour passer un examen du col de l’utérus.»

Face aux réalités de la grossesse, l’homme le plus impliqué ne peut pas partager les souffrances et les responsabilités de sa femme : plus le processus se médicalise, plus cette dissymétrie est difficile à vivre.

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@michelleobama44

« Mon mari était aux petits soins, et s’investissait autant qu’il le pouvait. Il lisait toute la littérature existante sur la FIV, et était capable de m’en parler toute la nuit. Mais sa seule contrainte réelle était de passer au cabinet du médecin pour fournir du sperme, et ensuite si ça lui disait, il était libre d’aller prendre un Martini Dry. Il n’y pouvait rien bien sûr, mais nous n’étions pas égaux dans ce combat, et pour une femme convaincue de l’importance de l’égalité des sexes, cette réalité peut être vaguement déroutante. C’était moi qui devait bouleverser tous mes plans, mettre mes passions et mes projets de carrière entre parenthèse pour réaliser cette partie de notre rêve. J’ai dû me livrer à quelques calculs : était-ce que je voulais ? Oui, et de toute mes forces. Alors j’ai pris l’aiguille et je l’ai plantée dans ma chair. »

Un Rêve Qui Justifie Tous Les Combats

« 8 semaines plus tard, j’ai entendu un bruit qui a effacé toute trace de ressentiment : un battement de cœur sifflant, aqueux, capté par l’échographe au sein de la grotte chaude de mon corps. Notre bébé était en route, et pour de bon ! Soudain, le poids de la responsabilité et des sacrifices que j’avais dû endurer ont pris un sens totalement différent, comme un paysage qui se pare de nouvelles couleurs, ou les meubles d’une maison dont on change la disposition et qui paraissent désormais parfaitement à leur place. Je me promenais avec un secret en moi. C’était mon privilège, le don d’être une femme. »

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Un petit cœur qui bat, et toutes les angoisses, toutes les amertumes, tous les désespoirs s’envolent. Si être une femme est parfois un fardeau, c’est aussi un immense privilège : celui de pouvoir porter la vie.

« Ce que j’avais éprouvé, la jalousie qui m’avait tenaillée parce que Barack pouvait rester à l’écart de ce qui se passait, s’était désormais entièrement inversé. Il était condamné à être à l’extérieur alors que moi je vivais tout le processus de l’intérieur : j’étais le processus, indivisible de cette petite vie à peine éclose, qui m’envoyait maintenant des coups de coude et m’enfonçait son talon dans la vessie. Je n’étais jamais seule, je ne souffrais jamais de la solitude.»

Si toi aussi tu as des difficultés à concevoir un enfant, inspire-toi de Michelle Obama : elle est passée par là avant toi. Aujourd’hui, elle est la maman comblée de Malia et de Sasha, deux jeunes femmes pleines d’avenir. Accroche-toi à tes rêves, ils en valent la peine. Tu seras maman, d’une manière ou d’une autre.

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