3 façons d’utiliser son génie créateur comme Tshala Muana

Femme politique, chanteuse à succès comptant 40 ans de carrière, celle que l’on surnomme la ‘Reine du Mutuashi‘, de son vrai nom Élisabeth Tshala Muana Muidikayi, a su rendre le « Mutuashi » musique traditionnelle des Baluba, populaire dans toute l’Afrique.

Écoutée de l’Afrique de l’est au sud, elle se produit en Afrique de l’est au début de sa carrière, pour revenir à ses premiers amours : la musique traditionnelle de son ethnie. Étudions de plus près sa stratégie.

3points

1. Changer la donne en mettant sa touche personnelle.

 « Ce que tu fais personne d’autre ne le fera comme toi »
Anonyme

Ayant grandit au Kasaï, elle fut influencée par les rythmes traditionnels de sa contrée, où la musique est à la fois un loisir mais aussi un instrument d’éducation.

Dans la culture africaine ainsi que celles des afro descendants du monde entier, la musique sert toujours à véhiculer un message.
Le Mutuashi qui signifie « épreuve » en tshiluba », n’est qu’une musique parmi tant d’autres ayant ce rôle. Les griots de l’Afrique de l’ouest à la fois conteurs et chanteurs, ont la même vocation. C’est la raison pour laquelle Amadou Hampâté Bâ déclarait en 1960 que:

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« Lorsqu’un vieillard meurt en Afrique, c’est une bibliothèque qui brûle »

2. Se perfectionner et dynamiser les thèmes

Des duos, des trios, et différents styles de musiques ornent la carrière de la chanteuse. De la rumba à la salsa en passant par les genres plus traditionnels, l’artiste s’adapte à son temps et à son public. Chantant à la fois en tshiluba comme en lingala, elle traite de divers sujets, dont la spiritualité (Golgotha), les problèmes de couple (Kalume), en passant par la fameuse « Malu » (problèmes) qui invite à ne point faire du tort à autrui selon la loi du karma. Nasi nabali (je me suis mariée) qui parle de la valeur de la femme et invite les hommes à respecter les femmes qui viennent tout juste de se marier en gardant leur distances. Tshala Muana aborde les thèmes inhérents à la vie courante.

Elle produit aujourd’hui le groupe Dynastie Mutwashi grâce auquel elle lance la carrière de jeunes chanteurs, dont la fameuse Meje 30 qui a pris son envol. A l’instar de Fally Ipupa, ex-membre du Quartier Latin de Koffi Olomidé et Ferre Gola ex-membre de Wenge Musica Maison Mère de Werrason.

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3. Générer de la concurrence

Car lorsque vous créez une affaire qui marche, de nouveaux concurrents apparaissent sur le marché. Une dizaine d’année après le début de la carrière de Tshala Muana, un groupe emblématique a vu le jour, s’est développé et a créé son propre style de Mutuashi. Bénie soit la concurrence !

La concurrence booste la créativité. La concurrence vous pousse à donner le meilleur de vous même, car tout véritable auteur, sais qu’aucun copieur ne peut le plagier parfaitement. On peut copier la mise en forme, mais jamais le fond. La concurrence est une assurance que votre business marche. Car qui voudrait prendre les parts de marché d’un business en déclin ? Personne !

« Il y a les wagons, et il y a la locomotive grand Mopao.
Toujours imité mais jamais égalé. »
– Koffi Olomide –

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Conclusion

Influente sur 3 générations, Tshala Muana continue d’utiliser sa créativité, pour elle-même et les chanteurs qu’elle encadre et dirige depuis 14 ans.

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