L’écrivain québécois Yves Thérault disait que « la punition de l’homme, c’est de posséder le souvenir ». En effet, il arrive parfois que le passé soit considéré comme un véritable fardeau. Cela est dû souvent à un vécu particulièrement complexe, rempli de traumatismes et de souvenirs douloureux. C’est la raison pour laquelle on cherche souvent à oublier certains événements marquants ou certaines personnes qui nous ont causé du tort. Mais penses-tu que c’est véritablement la meilleure des solutions pour aller de l’avant? Penses-tu que tirer un trait sur ton passé te permettra de te sentir mieux ? Aussi surprenant que cela puisse paraître c’est faux. Il y a du bon dans le passé, c’est pour cela que je vais t’expliquer pourquoi c’est quelque chose de positif de ne pas se séparer de son passé :
C’est grâce à lui que tu es qui tu es
Le passé est un mot qui décrit un ensemble de choses vécues pendant un certain laps de temps. Cela peut correspondre tant à des personnes, des voyages, des événements ou bien des situations précises. C’est vrai, certaines situations nous embarrassent. Elles sont tellement gênantes qu’on aimerait pouvoir les effacer de notre mémoire et faire comme si elles n’ont jamais fait partie de notre vie. Mais c’est impossible et totalement in-nécessaire de penser ainsi. La vie est une accumulation d’expériences. Certains sont plus agréables que d’autres ,c’est tout. Il faut apprendre à voir le bon côté des choses. La première étant que le passé constitue ce que tu es en tant qu’individu. Pour illustrer mon propos, prenons l’exemple de Jennifer Lopez. La belle Portoricaine avait grandi dans le Bronx. Un quartier de New York mondialement réputé comme étant très difficile à vivre. Sauf que celle-ci tout au long de sa carrière, au lieu de cacher ses humbles origines elle en a fait sa force. C’est la raison pour laquelle Jenny from the block est aujourd’hui si authentique et respectée dans le Show-Biz. Sa propre expérience a servi d’exemple aux personnes qui viennent des quartiers difficiles. Ainsi elle prouve que peu importe d’où tu viens il est toujours possible d’avoir du succès.
Il te permet de tirer les meilleures leçons de vie
Il nous arrive souvent pendant notre jeunesse de faire des choix que l’on regrette. Que ce soit dans les choix de carrière, de relations amoureuses ou nos looks, cela comprend les piercings et tatouages. Mais il faut comprendre que la personne qu’on a été dans le passé n’est pas du tout la même personne que l’on est aujourd’hui. Et c’est exactement pour cette raison qu’il faut que tu apprennes à avoir de l’auto-compassion. C’est notamment un point qu’Oprah Winfrey, l’une des personnes les plus puissantes et influentes du monde entier a partagé dans le cadre de sa chaîne OWN ( The Oprah Winfrey Network) les sages conseils que son mentor, le docteur Maya Angelou, lui avait conseillé :
« Je lui racontais des histoires de ma vie, et partageais avec elle quelques-unes de mes erreurs de la vingtaine et je n’oublierais jamais qu’à ce moment-là elle m’a dit: ‘ça c’était lorsque tu avais vingt ans, maintenant tu as la trentaine, quand tu sais mieux, tu fais mieux’. Ce fut l’une des plus grandes leçons de ma vie. Sais-tu a quel point ces mots sont libérateurs? Ce que cela signifie c’est que tu n’as pas à t’attarder sur ce que tu étais ou ce que tu faisais dans le passé. Parce que sincèrement, qui n’a jamais vécu et n’a commis des erreurs? Quand je repense à moi pendant la vingtaine et à quel point j’étais bête à l’époque, à combien de fois je donnais mon pouvoir à des hommes qui ne me voulaient pas vraiment du bien. Mais aujourd’hui je ne leur garde aucune rancune parce que je me suis rendu compte que c’est moi qui leur avais donné ce pouvoir, parce que je ne savais pas comment faire autrement. Et maintenant que j’en ai pris conscience, je sais que je ne le referais plus jamais. C’est une des leçons les plus puissantes que chacun de nous devrait apprendre. »
Quelle est donc la morale dans tout ça? Il ne faut pas couper les ponts avec le passé, mais apprendre de lui pour mieux faire dans l’avenir.
