Il y a des femmes qui inspirent, transmettent la joie de vivre, et Kareen Guiock en fait partie.
Rédactrice et présentatrice du 12.45 sur M6, Mme Guiock est une femme passionnée et spontanée. Son talent pour l’écriture est incontestable. Elle écrit son 1er article à 13 ans pour le journal France Guyanne. On retrouve cette passion également dans sa facette artistique, puisqu’elle est auteur-compositeur et interprète. Sa notoriété lui permet d’être l’ambassadrice de l’APIPD et de mettre en avant cette maladie qu’est la drépanocytose.
1. PASSION ET SPONTANÉITÉ
Kareen fait partie de ces personnes qui savent à la fois, reconnaître les opportunités, et les saisir grâce à leur spontanéité. Comme elle le souligne souvent lors de ses interviews, son parcours est fait de successions de rencontres.
À tout juste 18 ans, elle monte un magazine papier ‘Cocktail’, dont elle est la rédactrice en chef.
Alors qu’elle est encore étudiante, elle fait la rencontre de Claudy Siar qui lui propose de travailler en parallèle de ses études ; elle saisit cette opportunité. C’est à partir de là que les occasions se multiplient pour Kareen… Elle présente le journal pour La Chaine Africaine en 2000, puis elle rejoint TV5 monde où elle fait la rencontre du réalisateur de l’émission Turbo, qui lui conseille de postuler directement chez M6. C’est ainsi que commence son aventure à la rédaction de cette émission suite à une candidature spontanée qui ne laissera perrsonne indifferent.
Les opportunités continuent de se multiplier pour Kareen, qui devient co-animatrice de Turbo, jusqu’à obtenir la rédaction et la présentation du 12.45 . Comme toute passionnée, elle prend à cœur de préparer au mieux l’information qu’elle nous donne à chaque mi-journée du lundi au vendredi depuis septembre 2012.
Depuis, elle cumule les records d’audience, notamment le 8 décembre 2015, elle obtient un double record en rassemblant 1,46 millions de téléspectateur avec le taux exceptionnel de 26% de femmes de moins de 50 ans !
2. ENGAGEMENT ET GÉNÉROSITÉ
Kareen Guiock a plus d’une flèche à son arc… C’est aussi une femme engagée. Marraine de plusieurs association dont l’ APIPD – Association Pour l’Information et la Prévention de la Drépanocytose.
La drépanocytose est peu connue du grand public, et pourtant elle touche plus de 50 millions de personnes à travers le monde. Cette maladie touche principalement l’Afrique subsaharienne, ainsi que le Brésil et l’Inde. D’ailleurs, elle porte aussi différents noms dans les langues africaines, tels que maladie du froid ou encore la maladie qui pique ou qui brûle. Même en France, cette maladie est considérée comme rare.
Et cette réalité, Kareen en a conscience, puisqu’elle ne perd pas une occasion de parler de la drépanocytose pour la faire connaître.
Je suis de la Guadeloupe et de la Martinique. J’ai grandi en Guyane et en Guadeloupe, terres de drépanocytose hélas. Un de mes camarades de classe au collège souffrait de cette maladie. C’est comme ça que je l’ai découverte. Un garçon qui ne se plaignait jamais, très digne, il évoquait peu ses souffrances, mais on le savait en lutte constamment. Je me souviens de ses absences répétées et de sa profonde colère de ne pas pouvoir se joindre à nous dans certaines activités lorsque ses douleurs étaient trop fortes, lui qui aimait tant le sport. Il ne supportait pas l’idée que cette pathologie puisse le rendre différent, inapte parfois. Son sentiment d’injustice était poignant. Ça ne s’oublie pas… – Campagne de sensibilisation Drépaction 2015
C’est une femme passionnée, et cela se retrouve tout au long de son parcours. Alors tout comme le fait si bien Kareen Guiock, et comme le dit Oprah Winfrey :
« Laisser votre passion vous mener à votre profession. »
