« L’homme qui réclame la liberté, c’est au bonheur qu’il pense. »
Claude Aveline
Il n’est point de bonheur sans liberté. L’aspiration à la liberté semble être une part intangible de notre féminité et plus largement, de notre humanité. Et comme l’Histoire l’a démontré, lorsque la liberté est niée, c’est au péril de l’humanité même. Seul but légitime à poursuivre, la liberté reste néanmoins une notion abstraire. Quelles que soient les nuances que l’on souhaite introduire à sa définition, la définition d’une femme libre reste dans l’absolu celle d’une femme libre et profondément souveraine qui ne saurait subir de contraintes, de soumissions, ni de servitudes de la part de quiconque.
1. UNE FEMME LIBRE EST LIBRE DE SES CHOIX.
« La liberté n’est pas l’absence d’engagement, mais la capacité de choisir. »
Paulo Coelho
Une femme libre est souveraine. Elle est libre de ses choix, de ses mouvements. La liberté implique nécessairement des choix conscients. C’est être la seule arbitre de ce que l’on fait ou de ce que l’on ne fait pas. C’est se battre pour avoir le choix. Mais être libre de ses choix signifie encore de ne pas se sentir obligée de les justifier. Des choix libres et éclairés n’ont guère besoin de l’approbation d’autrui. La seule personne à qui une femme libre doit rendre des comptes, c’est elle-même. L’essentiel est de vivre sa vie selon ses propres choix, conscients et éclairés, ses propres aspirations, ses valeurs et principes personnels. La femme libre ne doit des explications à personne, si ce n’est être en paix avec elle-même.
2. UNE FEMME LIBRE EST INDÉPENDANTE FINANCIÈREMENT.
« L’argent qu’on possède est l’instrument de la liberté; celui qu’on pourchasse est celui de la servitude. »
Jean-Jacques Rousseau
L’argent est une nécessité. Mais il est encore un moyen de liberté. Plus que nous ne l’imaginons, l’argent exerce une influence sur la quasi-totalité des aspects de notre existence. La liberté, valeur suprême de l’être humain, est subordonnée à l’influence de l’argent. C’est que l’indépendance financière est une condition même de la liberté. Une femme est précisément libre parce qu’elle est indépendante sur le plan financier.
L’argent est ce qui permet de vivre avec décence et de croître. Une femme qui dépend d’autrui financièrement lui donne prise sur sa vie. L’indépendante financière, elle, est la garantie de ne se plier qu’à ses propres choix et non aux exigences d’une tierce personne. Cette indépendance financière provient de la carrière qu’une femme s’est elle-même construite, en dehors de sa famille, de son compagnon, d’autrui de manière générale.
Les possibilités qu’il offre sont infinies : s’éduquer, parcourir le monde, aider autrui… Parce qu’il est une condition de la liberté, qu’il permet de grandir et de vivre décemment, le désir d’argent n’est ni cupidité ni avidité. Il est au contraire un désir naturel dont on ne saurait culpabiliser : croître, grandir ne signifie pas enlever aux autres. La nature elle aussi porte en elle l’expansion, la croissance, la multiplication, l’évolution. Admettre cela, respecter la valeur de l’argent, l’aimer et le rechercher, voilà la première condition pour l’obtenir.
3. UNE FEMME LIBRE EST INDÉPENDANTE DU JUGEMENT D’AUTRUI.
« La critique est la puissance des impuissants. »
Alphonse de Lamartine
S’affranchir du jugement d’autrui est l’amorce d’une vie libre. C’est salvateur, libérateur. C’est la condition essentielle d’une existence sincère et authentique. Car si les autres peuvent te conseiller, aucun ne peut s’adjuger le droit de te juger ni de dicter ta vie. Rien n’est plus triste et déplorable que de compromettre ses propres rêves pour se conformer à l’avis d’autrui. La véritable liberté exige de s’affranchir de l’emprise des autres.
4. UNE FEMME LIBRE AGIT ET RAISONNE SELON SA PROPRE CONSCIENCE.
« La liberté, c’est l’indépendance de la pensée. »
Épictète
Une femme libre est autonome dans ses idées. Elle agit et raisonne selon sa propre conscience. Napoleon Hill disait : « Aucune personne n’est libre jusqu’à ce qu’elle apprenne à penser par elle-même et à avoir le courage d’agir de son propre chef. » La plus grande liberté est de s’émanciper de ses fausses croyances, des croyances limitantes des autres, en bref, de reprendre possession sur soi. La plus grande liberté est de contrôler sa pensée. Réfléchir par soi-même, sans n’être forcée de se conformer à la pensée commune, telle est la véritable liberté.