La confiance en soi est un trésor. Elle facilite tellement la vie de ceux qui la détiennent, et elle est si difficile à acquérir pour ceux qui en manquent !
Le fait d’avoir confiance en soi ou pas vient souvent de l’éducation que l’on a reçue et de la relation tissée avec nos parents, ainsi que des événements vécus dans l’enfance.
Et si tu pouvais donner ce pouvoir à tes enfants ? Voici 8 clés pour élever de futurs leaders.
1. Leur montrer ta confiance en toi
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On ne le dira jamais assez, la première éducation est l’exemple que l’on montre. Cela s’appelle l’éducation silencieuse, bien plus efficace que tous les discours qu’on peut faire à un enfant. Sois polie si tu veux que ton enfant le soit, exprime tes sentiments si tu veux que ton enfant ait cette capacité, et dégage de la confiance si tu veux que ton enfant s’imprègne de cette attitude. Comment faire si tu es une maman timide ou peu sûre d’elle ? Fais semblant. D’ une part, tu enseignes à ton enfant une posture à imiter, d’autre part, c’est pour toi le premier pas vers une meilleure confiance en toi. En effet, comme le dit la célèbre psychologue Amy Cuddy, on peut devenir une personne sûre d’elle et audacieuse en faisant un long travail psychologique sur soi, mais il faut commencer par vivre tout de suite et au jour le jour comme la personne que l’on voudrait être. Elle le répète, « Fake it until you make it, and make it until you become it », c’est-à-dire fais semblant d’être sûre de toi jusqu’à ce qui tu agisses comme si tu l’étais, et agis ainsi jusqu’à devenir la personne que tu veux être.
2. Les laisser essayer et se tromper
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Si tu veux que tes enfants aient confiance en eux, il faut que tu leur fasses confiance. On a tendance en tant que maman à tout faire pour nos petits, et donc tout faire à leur place. C’est normal quand ils sont bébés, mais il est très difficile de quitter cette habitude quand ils grandissent ! D’autant qu’on ne voit jamais grandir nos bébés… Ajoute à cela le fait qu’on aime bien que tout aille vite et soit bien fait, dans notre course contre la montre au quotidien : alors, laisser chouchou mettre le couvert en 20 minutes et 3 assiettes cassées alors qu’on est épuisées par notre journée et que notre petit plat refroidit, c’est un véritable effort.
Mais tu verras vite combien ce genre de moments valorise ton enfant. Il apprend qu’il a le droit d’essayer, de se tromper, de recommencer, de réussir et saura se lancer dans de nouvelles expériences toute sa vie sans avoir peur de l’échec.
3. Leur enseigner ce qu’est une note
Quand on se trompe à l’école, on a une mauvaise note. Pour certains enfants, ce sont des moments vraiment destructeurs pour leur confiance en eux. Il t’appartient d’apprendre à ton petit ce qu’est vraiment une note. Voilà ce que tu peux lui expliquer :
- Une note est une évaluation de compétences acquises à un moment précis par rapport à un niveau donné. Elle n’a aucune valeur absolue ! Aujourd’hui, tu remplis 3 compétences sur 10, demain, ce sera 5, après-demain, 8, et c’est tout. Une note ce n’est ni un verdict ni un destin, c’est un défi!
- Une note n’évalue pas ce que tu es, mais ce que tu as réussi à faire à un moment donné. Non, tu n’ES pas nulle en maths, tu n’AS juste pas réussi ce devoir. Une note n’est pas une identité, pas plus qu’un rang dans une classe.
- Une note est un guide : elle sert juste à t’indiquer sur quoi travailler pour la prochaine fois.
- Pas très doué pour les dictées, mais petit génie des maths ? Tu as trouvé quel est ton don, c’est une très bonne nouvelle.
Il faut absolument dédramatiser les notes de ton enfant, même si cela te demande de mettre de côté ta peur pour son avenir.
4. Leur dire je t’aime
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La base. Nos enfants ne sont pas différents de nous. Ils ont besoin d’être rassurés sur notre amour inconditionnel, tout le temps, même et surtout quand ils ont le sentiment d’avoir fait une bêtise. Si ce n’est pas dans ta culture familiale de dire tes sentiments, c’est ici l’occasion de surmonter ta pudeur. Nourris-les quotidiennement de la certitude d’être aimés, ils garderont toute leur vie l’impression que les autres vont leur être favorables et bienveillants quoiqu’il arrive : cette absence de peur d’être jugé leur donnera de l’audace au quotidien toute leur vie.
5. Valoriser ce qu’ils font, mais aussi ce qu’ils sont
On gronde les bêtises, mais il ne faut pas oublier de féliciter les réussites, de valoriser les comportements matures, de faire remarquer à son enfant ses progrès. Mais au-delà de valoriser ce que tes enfants font, il faut saisir les occasions de valoriser ce qu’ils sont. Ainsi, ils auront une conscience de leur valeur intrinsèque, sauront qu’elle ne dépend pas du nombre de choses qu’ils réussissent, ni du nombre de choses qu’ils échouent !
6. Dire ce qu’ils doivent faire plutôt que ce qu’ils ne doivent pas faire
« Fais pas ci, fais pas ça »… Parfois tu as l’impression que ton éducation se résume à interdire…quelle frustration! Tu peux faire passer les mêmes messages protecteurs en changeant de manière de les formuler : dis ce qu’il faut faire, plutôt que ce qu’il ne faut pas faire, à chaque fois que cela est possible. Tu vas guider ton enfant au lieu de le contraindre, le petit détail qui l’encourage au lieu de l’enfermer.
7. Gronder la bêtise et pas les intentions qu’on lui suppose.
Il faut dissocier l’enfant de ses erreurs pour qu’il ne sente pas humilié, mais averti. Un enfant humilié n’est pas disposé à écouter et il perd confiance en sa capacité de mieux faire, c’est contre-productif!
8. Avouer ses erreurs en tant que maman et s’excuser
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Eh oui… toi aussi tu fais des bêtises ! Toi aussi tu te trompes ! Mais ton enfant est loin de se l’imaginer. À ses yeux, c’est une maman parfaite et infaillible qui lui signale ses erreurs. Si tu as l’honnêteté de montrer tes limites, mais aussi comment tu corriges tes propres erreurs, tu donnes à ton enfant le mode d’emploi pour ne pas s’identifier à ses échecs et ne les voir que comme des occasions de devenir plus grand et aussi fort que sa maman chérie.
9. Les exercer à reconnaître leurs propres qualités et points forts pour qu’ils soient indépendants du jugement des autres.
Tu passes du temps à faire des bilans de compétences, à lister tes qualités avec l’aide d’un coach ou de tes amis, afin de prendre confiance dans tes forces. Et si tu faisais gagner du temps à ton enfant à un âge où tout s’imprime si bien dans son cerveau ? Souligne à chaque occasion ce qu’une situation révèle de ses qualités : sa mémoire, son imagination, son courage, son humour, sa créativité, sa générosité, sa gourmandise, sa curiosité, sa douceur… À chaque fois qu’il sera confronté à un jugement négatif, au lieu d’être abattu, il le prendra avec distance et relativisme.
10. Les laisser s’exprimer
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Ne bride pas leur parole, même s’ils expriment de la colère contre toi. Ils apprennent à affirmer leurs limites, à défendre leur fierté et à exprimer leur colère. Ce sont des capacités importantes pour leur vie future. Tu peux recevoir ces paroles sans les accepter, mais en expliquant avec calme leur effet sur toi, le respect qui t’est dû, et comment mieux les formuler pour pouvoir n’être ni blessant ni désobligeant. Encore une capacité qui fera d’eux des adultes s’exprimant avec tact et assurance.
Tes bébés sont parfaits, tu le sais, alors fais en sorte qu’ils ne l’oublient jamais !
