6 attitudes qui vous feront toujours stagner

D’un côté, il y a ceux qui connaissent une élévation phénoménale dans leurs carrières et dans leurs projets. De l’autre, il y a ceux qui stagnent, qui jalousent la réussite des gagnants, qui l’attribuent à la chance ou au hasard, et qui se noient dans les mêmes difficultés d’année en année.

Le cercle est vicieux ; entre l’emploi que l’on n’aime pas, le chômage permanent… Il y a parfois de quoi devenir envieux et aigri. Voici  les 6 attitudes qui ne vous feront jamais progresser, et qui vous maintiendront toujours au bas de l’échelle.

1. Attribuer le succès au hasard ou au favoritisme.

Le succès n’est pas dû au hasard… Il est encore moins dû au favoritisme. Ces éléments permettent de justifier sans arrêt ses échecs et de ne jamais se remettre en question. Ce n’est pas toujours parce que c’est la fille du PDG qu’elle a mieux réussi que vous. Ce n’est pas non plus parce qu’elle a intégré une grande école qu’elle s’en sortira mieux que vous. Et ce n’est pas parce que votre patron ne vous aime pas que vous n’obtenez jamais de promotion.

Les promotions, les postes à responsabilité et le succès d’une entreprise ne sont que la face émergée de l’iceberg. En réalité, cela coûte des larmes, des nuits blanches, un perfectionnement continu, une volonté de fer, une fidélité exceptionnelle, une maîtrise de ses tâches, une capacité à apprendre beaucoup en peu de temps. C’est la face immergée de l’iceberg que l’on oublie avec facilité.

Penser que votre succès tombera du ciel pendant que vous continuerez à vous lamenter sur votre quotidien  constitue un pas de géant sur la voie de l’échec. Mieux encore, vous ferez fuir les personnes positives parmi lesquelles figurent peut-être des aides inestimables.

2. Procrastiner.

Remettre sans arrêt au lendemain ce que l’on peut faire au jour présent révèle un piètre défaut : la négligence. Or, la négligence est le moyen le plus sûr et le plus efficace pour ne pas donner envie à votre employeur de vous promouvoir ou pour perdre des opportunités. Remettre des actions importantes à demain est aussi le meilleur moyen d’accumuler le nombre de tâches à accomplir, et donc de réaliser de l’à-peu-près. La procrastination quand elle est appliquée à tout ce que vous faites est une marque de paresse. Si vous laissez les choses s’accumuler, vous aurez très vite le sentiment d’être poursuivie et harcelée par une quantité impressionnante de travail. La procrastination relève souvent du manque d’enthousiasme. Mais agir quand vous en avez uniquement envie est une marque de faiblesse. Cela signifie que vous êtes incapables de gérer des situations difficiles et de distinguer vos émotions de votre devoir. C’est la différence entre le gagnant et le perdant.

3. Être négative.

Les personnes négatives ont un profond manque de confiance en elles et préfèrent minimiser plutôt que célébrer. Elles aiment détruire au lieu de construire et se font un plaisir de parler des défauts au lieu de souligner les qualités. Les personnes négatives émettent une énergie si mauvaise qu’elles font fuir les personnes les plus aptes à les aider, et à tirer le meilleur d’elles-mêmes. Elle sabotent l’ambiance de travail par leur orgueil. Elles sont plus nuisibles qu’efficaces, et surtout, elles ne se rendent ni service à elles-mêmes, ni aux autres. La négativité vous emmène un peu plus sur la voie de la chute. Elle est souvent très liée à l’orgueil et à la jalousie. Votre négativité ne poussera aucun employeur à vous embaucher, ne convaincra aucun investisseur de suivre votre projet, et vous risqueriez  dans votre course vers l’échec de perdre des amis précieux. La négativité crée un cercle vicieux, un cercle critique-plainte-échec. Comme la négativité appelle plus de négativité, elle est également à la source de l’abandon. Les personnes négatives sont une roue inutile, elles empêchent le carosse de progresser et provoquent la panne.

4. Ne pas maîtriser ses émotions.

Vos émotions sont à double tranchant… Elles peuvent être un moteur ou un frein. Votre vie privée n’est pas votre vie professionnelle. Une personne incapable de distinguer ses émotions et ses sentiments de ses projets finit inévitablement par se noyer. Ainsi, une personne incapable de retenir sa colère envers son supérieur prend le meilleur chemin vers le chômage. Une personne incapable de mettre de côté sa tristesse, n’est pas en mesure de travailler et de garder la tête froide quand il s’agit d’un projet. Lorsque les oppositions arrivent, lorsque la vie privée se transforme en chaos, une personne incapable de se jeter à corps perdu dans son travail ne parviendra jamais à être constante et à obtenir un résultat à la hauteur de ses attentes. Les femmes et les hommes d’affaires, ainsi que les cadres que nous admirons sont des personnes capables de garder la tête froide en toute situation, et capables de cacher leurs douleurs. Elles en font plutôt un moteur pour inspirer une fois qu’elles ont réussi.

5. Oublier son intégrité.

Il existe un excès inverse… Certaines personnes sont prêtes à tout… À vendre père et mère, frères et soeurs, pour obtenir une gratification professionnelle. Elles sont prêtes à s’asseoir sur leurs valeurs pour obtenir la gloire. Mais cette attitude précède une chute très douloureuse. En agissant ainsi, vous oubliez que vous permettez à votre entourage d’accumuler des preuves dérangeantes. Ces preuves peuvent se transformer en grands scandales lorsque vous atteignez le sommet tant désiré à n’importe quel prix. Et tout scandale est à l’origine de l’effritement de votre carrière. Vous vous retrouverez de nouveau au départ de la course, et non seulement vous ne pourrez plus tricher, mais en l’occurence vous porterez le boulet de votre passé à vos chevilles. Accepter les avances d’un supérieur, médire, ou encore falsifier certains résultats vous mèneront droit au mur.

Pour reprendre une illustration célèbre, ce fut le cas de l’affaire Madoff. Bernard Madoff était pourtant un courtier qui incarnait le rêve américain. Il captait la confiance de ses clients et avait créé son fonds d’investissement à l’âge de 22 ans. Mais il recevait par le biais de son fonds, des capitaux à gérer qu’il investissait ensuite dans des fonds d’investissement à risque, appelés Hedge Funds. Lorsque les résultats financiers n’étaient pas au rendez-vous, il prenait l’argent de ses nouveaux investisseurs pour payer les anciens, et c’est ainsi qu’il dilapidait les capitaux de ses clients. C’était tout simplement la plus grande escroquerie de 21ème siècle découverte après la grande crise économique de 2008.

6. Croire que l’école ne vous apportera rien.

Il existe des self-made men ou des self-made women qui ne sont pas passés sur les bancs de l’école. Cependant, c’est en général parce qu’ils n’avaient pas la chance d’y aller ou parce qu’ils vivaient dans des conditions si difficiles qu’il leur était impossible de poursuivre un cursus scolaire ordinaire comme Oprah Winfrey, dont l’enfance fut particulièrement douloureuse. Les personnes qui ont la liberté d’aller à l’école n’ont pas le droit de la mépriser. Mépriser l’école c’est aliéner les 3/4 de vos chances de rencontrer des personnes exceptionnelles qui pourront vous aider, des professeurs inspirants ou de recevoir des cours qui vous permettront d’acquérir de meilleures connaissances et de faire la différence lors de vos entretiens.

Certaines femmes meurent parce qu’elles ont voulu aller à l’école. D’autres sont torturées ou kidnappées comme les jeunes lycéennes de Chibok prises par Boko Haram pour être revendues comme des esclaves. Le mépris de l’école révèle un irrespect pour toutes ces personnes qui rêvent d’y aller ou qui bravent tous les périls pour y aller. L’école est un moyen sûr pour obtenir un minimum. Ce n’est peut-être pas la clé de la réussite, mais c’est un fondement qui est, selon les contextes, indispensable !

Voici donc 6 manières de penser qui vous conduiront vers l’échec si vous ne les transformez pas. La réussite ne tombe pas du ciel ! Elle vient d’un travail constant et d’une fidélité à toute épreuve.