Merci, Je suis Qui Je suis Grâce à Vous — Les 6 Personnes Les Plus Importantes Que Nous Rencontrons Dans la Vie

@sopharush

Qui sont les personnes qui t’ont révélé qui tu étais? Dans ma vie il y a eu des rencontres qui m’ont permis de me rencontrer, c’est sûrement ton cas aussi.

Je suis qui je suis, potentiellement depuis que je suis née. Mes forces et mes qualités, mes défauts et mes faiblesses, je les ai découverts au contact de la vie, au fil des expériences et des épreuves. Mais je ne suis pas devenue qui je suis : je l’ai appris, je l’ai compris, je l’apprends tous les jours. À 36 ans je me surprends plusieurs fois par jour. Plus le temps passe, plus j’apprends à aimer ce que je découvre.

Comme moi, tu es potentiellement déjà tout ce que tu seras dans ta vie. Tu es déjà parfaite, élevée, forte. La graine d’une rose contient déjà toute la splendeur qui va se déployer bien plus tard. C’est la vie qui va te faire éclore et révéler ta beauté.

Mais la vie est ainsi faite que toi comme moi avons besoin que quelqu’un nous dise la beauté qu’il voit fleurir, pour que nous en ayons conscience. Il nous faut des miroirs. Mais pas ceux de la salle de bain. Ceux-là ne montrent rien. Les miroirs du regard des autres te diront mieux qui tu es et qui tu n’es pas. La vie est un chemin initiatique qui t’offre des combats et des rencontres, des ennemis et des mentors. Chacun est là pour te révéler combien tu es forte.

Voici les miens, quels sont les tiens ?

Ma meilleure ennemie

Toi, mon ennemie. Il y en a eu bien d’autres avant toi, depuis la cour de l’école. Des pestes de base, des « hateuses » dans l’âme, ou de simples hypocrites qui m’ont écoutée pour mieux me juger. Elles ont été nombreuses, tes semblables. Mais vous êtes toutes les mêmes, par-delà vos différences de surface. Je n’ai pas le temps de vous différencier, parce que je n’ai pas le temps d’étudier les nuances de la méchanceté, et que vous n’êtes même pas vraiment mauvaises. Vous êtes toutes de simples égarées. Des femmes qui se sont perdues loin d’elles-mêmes, loin du respect qu’elles se doivent, loin de Dieu, loin du sens de leur vie. Et malheureusement pendant que vous erriez, perdues, je me suis trouvée sur votre chemin. Malheureusement, ou heureusement. Ça a été moi, ça aurait pu être une autre, ça l’a sans doute été à d’autres moments, car je ne peux pas croire que votre haine ait eu un quelconque rapport avec qui je suis. Je n’ai rien à voir avec cette bassesse et cette négativité.

Mais ça, c’est grâce à vous que je l’ai compris.

Alors merci mes ennemies. Merci surtout à toi, la dernière en date.

Tu m’as salie par tes mensonges. Tu as voulu m’enlever ce que j’ai de plus précieux avec mes enfants : mon homme. Évidemment tu n’as pas réussi à détruire son amour pour moi, car il est indestructible. Mais tu m’as sérieusement blessée et fait vaciller sous les coups. Justement parce que tu n’es pas que toi, mais toutes les pestes de ma vie. La goutte d’eau, en somme qui a failli faire déborder le vase.

Mais je te remercie, sincèrement. Tu m’as obligée à m’aimer encore plus, parce que j’ai été forcée de me souvenir de la merveilleuse personne que je suis pour supporter tes humiliations.

J’ai appris aussi à quel point mon âme est belle. Je suis une femme élevée, du moins j’essaie de l’être. J’y travaille. Et tu m’as montré mon niveau d’élévation spirituelle, quand, au milieu des douleurs que tu m’infligeais, je me suis surprise à penser « comme cette femme doit souffrir pour faire cela… » Je me suis mise chaque jour à prier pour toi. Non pas pour que tu arrêtes, mais pour que tu ne souffres plus. Parce que tout ce que tu as dit de moi, tu le penses de toi.

Parce que toute la haine que tu as dirigée contre moi et l’amour que je vis, c’est parce que tu manques cruellement d’amour. Je t’ai alors tendu la main. J’avais juste envie de te prendre dans mes bras et te dire « ça va aller ma belle. C’est fini. » C’était sincère et tout simple à mes yeux, mais je me suis aimée et admirée à ce moment-là. Tu m’as obligée à connaître mon niveau d’amour et de compassion. Je ne savais pas que j’étais si bonne. Tu m’as été envoyée par l’univers pour le savoir, et pour que je m’aime encore plus. Tu n’as pas saisi la main que je te tendais, mais ce n’est pas grave. Je suis encore là si tu veux, car je te dois beaucoup, merci.

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Mes enfants

Mes bébés. Pour vous je n’ai pas vraiment de prénom. Je m’appelle « maman ». Cela vous fait même rire de dire mon prénom. Je suis « maman », c’est tout. Mais savez-vous qu’avant vous, je ne l’étais pas ? Je vous le dis souvent, je l’écris aussi dans 3 petits carnets remplis de mots d’amour et de souvenirs, que je vous donnerai quand vous serez si grands que vous oublierez combien vous êtes mes bébés. Et aujourd’hui je l’écris ici : Merci.

Vous avez fait de moi une maman.

Je vous ai mis au monde, mais vous aussi vous m’avez faite naître. Naître à moi-même, à cette partie de moi-même qui s’appelle « maman ».

Je ne savais pas que j’étais si forte avant de vous porter. Je ne savais pas que j’étais si courageuse avant de vous sortir de mon ventre. Je ne savais pas que mon corps était miraculeux et sauvage avant qu’il ne vous fasse grandir. Je ne savais pas que j’étais si douce avant de vous nourrir. Je ne savais pas ce qu’était l’intimité avant de goûter ces moments avec vous, la nuit, les câlins et les biberons tandis que toute la ville dort et que nous sommes seuls dans le monde silencieux à écouter nos respirations. Je ne savais pas combien j’étais patiente avant de devoir vous supporter. Je ne savais pas à quel point j’étais une femelle Alpha avant de devoir diriger et protéger ma meute. Je ne savais pas à quel point je m’aimais avant de devoir vous demander de respecter mes besoins : vous savez, les « attends », les « pas maintenant », je crois que ce sont les mots que je vous ai plus dits avec « je t’aime ».

Merci pour tous ces cadeaux mes bébés.

Je vous aime et comme vous m’avez dit un jour, je préparerai vos goûters même quand je serai un fantôme.

Celui qui m’a quittée

Tu es loin d’être mon seul ex, et tu n’es pas le seul à m’avoir brisé le coeur. Mais toi, tu m’as quittée, laissée toute seule sans explication satisfaisante, sans me prendre dans tes bras pour me dire que notre histoire avait été belle même si elle était finie. Tu m’as laissée dans une maison hantée: mon appartement où il y avait un an de souvenirs. Je me souviens du premier soir où je suis rentrée du travail en sachant que tu n’y serais pas. Sur la table de notre premier Noël, ta clé. Dans ton armoire, le vide. Ici et là, mes cadeaux que tu avais eu la cruauté de laisser. Mais j’avais 3 enfants , l’effondrement n’était pas une option. Il fallait tenir et leur montrer que maman allait bien. Il y avait aussi une femme, la femme de ma vie, moi-même. Celle que tu n’avais pas su choisir. Celle qui méritait de recevoir autant qu’elle donnait. Merci à toi, celui qui m’a quittée, car tu m’as forcée à m’occuper de moi, à m’aimer à ta place, à réfléchir à ce qui m’avait fait supporter toutes tes insuffisances. Pourquoi m’étais-je contentée d’avoir moins que tout? Parce que je pensais ne pas mériter autant. Pourquoi ne t’avais-je pas quitté moi-même? Parce que j’avais peur de la solitude. Je me suis jurée que j’ éprouvais cette souffrance pour la dernière fois et j’ai fait le diagnostic impitoyable de mes failles et des manques de notre relation, pour ne plus jamais revivre cela. J’ai découvert à quel point je n’avais pas besoin de toi. J’ai remercié pour ce que tu m’avais donné, pardonné pour ce dont tu m’avais privée. Je me suis mise en couple avec moi-même, et j’ai goûté chaque moment de solitude et de respect de mes besoins.

En ne m’aimant plus, tu m’as permis de voir à quel point je méritais d’être aimée. Je suis sûre que tu m’as souvent regrettée. À ta place, je me manquerais.

Mon homme, mon grand Amour

Je t’ai attendu longtemps. Je t’ai cherché dans les mauvais endroits, dans les bons aussi. Je t’ai imaginé, rêvé, fantasmé. Mais tu es arrivé et tu as fait exploser mes critères, parce que tu es plus grand que mes plus grands espoirs.

Il a d’abord fallu que j’apprenne que j’étais forte, belle, indépendante, libre. Il a fallu que j’arrête de te chercher, pour être prête à te trouver.

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Parce que tu t’es fait attendre dans ma vie, tu m’as permis de me trouver toute seule, de me connaître, de me construire. Merci de ne pas être arrivé trop tôt. Tout ce que j’ai vécu toute seule ou mal accompagnée m’a faite telle que je suis. Et je suis faite pour toi.

« C’est toi, tu ne peux pas t’imaginer à quel point c’est toi. Tu es la femme de ma vie. Il n’y a plus de peut-être. ». Toute femme rêve d’entendre cela. Tu me l’as dit. Toi, l’homme de ma vie, tu m’as donné cette phrase qui est une couronne sur ma tête. Je suis une reine face à un roi. S’il m’arrive de douter de ma valeur, ton regard me rappelle qui je suis. Tu me vois comme ce que je pourrais être, si j’étais plus savante, plus ambitieuse, plus jolie, plus élevée. Quand tu poses ce regard sur moi, j’ai simplement envie de te donner raison et de conquérir le monde pour nous. Merci mon amour. Grâce à toi je sais que je suis parfaite et que j’ai le droit de ne pas l’être parfois, car je suis aimée inconditionnellement.

Mes professeurs

Merci à vous mes professeurs, mes mentors. À ceux qui m’ont mis des mauvaises notes pour me montrer que je valais mieux que la médiocrité. À ceux qui m’ont transmis le trésor du savoir, et surtout cette merveille du langage, qui est ma passion, mon domaine d’inventivité, mon jeu, mon médicament, mon lien d’amour avec le monde. Mais surtout merci pour toutes les fois où vous m’avez appris ce qui n’était pas dans le programme : la vie. Vos conseils ont fait de certains de vous des professeurs d’existence. Toi mon professeur d’allemand qui m’a appris à ne pas respecter les règles qui brident la créativité, le savoir et le pouvoir. J’ai gravé sur ton bureau, avec mon compas, parce que j’étais au premier rang : « merci, je suivrai toujours ton exemple », car oui, tu me demandais de te tutoyer !

Merci à vous ma professeur de français. Je crois que vous préféreriez « MON professeur », comme dans le dictionnaire, mais fuck le dictionnaire et les bonnes manières qui voudraient que je garde une réserve face à vous (OK, je devrais dire « faisons fi de l’académie et de la bienséance, blablabla… »), je vous aime, MA prof, et vous êtes tellement un modèle de féminité pour moi que je ne peux pas dire « MON ». À chaque fois que je me déhanche en jupe crayon et talons aiguilles, je pense à vous.

Vous croyiez que vous ne m’aviez transmis que Rousseau et Montesquieu ? Je me souviens surtout de la femme qui a su dire à une lycéenne qui passait son oral en tremblant : « Les autres disent bien moins que vous, mais ils sont tellement fiers de leurs riens qu’ils arrivent à vous faire croire que c’est extraordinaire. Vous avez toutes les connaissances, ce qu’il faut maintenant c’est que vous ayez confiance en vous et que vous ne vous excusiez pas d’être là. Tous les matins quand vous vous réveillez, vous devez vous dire Je suis la plus belle, je suis la plus intelligente ». Je me souviens de votre visage plein de compassion et d’énergie. Ça a marché. Vous avez fait de moi une oratrice, et surtout une personne qui a envie de donner le pouvoir du savoir et de la confiance à ceux qui l’écoutent. Je marche dans vos pas, en jupe crayon et talons aiguilles, à ma manière, mais toujours avec vous dans ma mémoire.

Mes meilleurs amis

Quand je vous regarde, je suis fière de moi, je m’aime. Quelqu’un qui a des amis comme vous est forcément une personne géniale. Votre présence dans ma vie m’honore. Je me suis souvent demandée ce que vous me trouviez. Mais rien ne vous forçait à rester près de moi. Vous m’avez choisie comme amie, j’ai envie de m’en vanter à la terre entière, parce que vous êtes des personnes hors du commun. Aujourd’hui vous êtes ma famille choisie. Mes enfants vous voient comme mes frères et sœurs. Vous connaissez toutes mes faiblesses. Vous avez été là dans toutes mes épreuves et dans tous mes succès. Vous êtes mes guides quand je vois mal. Quand vous validez, je sais que c’est bien. Et vous me validez, alors je sais que je suis dans le vrai. Cher conseil de guerre, merci d’être ma tribu.

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