Gabourey Sidibe : comment j’ai combattu la boulimie et mes idées suicidaires

Gabourey Sidibé, cette fameuse actrice américaine de 34 ans connue pour ses rôles importants dans la série Empire ou encore dans le film Precious, ses formes généreuses, ainsi que son énergie folle, a connu de dures épreuves par le passé. Boulimie, idées suicidaires, dépression. Aujourd’hui, elle a décidé d’en témoigner.

« Souvent quand j’étais trop triste et que je n’arrivais pas à arrêter de pleurer, je buvais un verre d’eau, je mangeais une tranche de pain, et je vomissais le tout. »

Partie 1 : Une mère maladroite

« J’aime ma mère, mais il y a tellement de choses que je ne pouvais pas lui dire au cours de ma dépression. »

Gabourey Sidibé explique que c’est dès sa jeunesse, qu’a débuté ce cauchemar boulimique. C’est au collège qu’elle s’est découvert des penchants suicidaires, puisqu’elle se refermait sur elle-même, sans en parler à sa mère parce qu’elle trouvait que  celle-ci ne se montrait pas assez réceptive. Sa mère était une personne aimante et présente, et elle n’avait pas besoin d’être abominable pour ne pas savoir réagir à cette problématique. C’est le cas de nombreuses mères, qui ont un mental fort et une pudeur qui ne permettent malheureusement pas la communication.

« Je ne pouvais pas lui dire que je n’arrêtais pas de pleurer et que je détestais tout de moi. Chaque fois que j’essayais de m’ouvrir, ma mère semblait indifférente. Quand j’étais triste à propos de quelque chose, elle me disait d’être plus dure. Quand j’étais en colère, elle me disait de “cesser ma comédie”. Ma mère a toujours eu la foi de dire que les choses allaient bien, mais dire que “demain sera une meilleure journée” ne m’a pas suffi. »

Partie 2 : Le début d’une thérapie

« Le médecin m’a demandé si je voulais me tuer. J’ai dit : Pas encore. Mais quand je voudrais le faire, je sais comment je le ferai. »

En plus de subir des crises de paniques, parfois elle cessait de manger pendant des jours. Elle décide par la suite de se prendre en main, parce qu’elle ne trouvait pas à qui parler, elle décide de consulter un thérapeute à qui elle confie absolument toute ces idées suicidaires, ses peurs, sa haine envers son corps et ses vomissements provoqués.

« J’ai trouvé un médecin et je lui ai dit tout ce qui ne va pas chez moi. Je n’avais jamais fait la liste entière avant, mais comme je m’entendais, je comprenais que traiter cela seul n’était définitivement plus une option. »

Elle explique alors que si elle pouvait appuyer sur un bouton pour disparaître elle le ferait. Après son diagnostic, on lui a prescrit des antidépresseurs ainsi qu’une thérapie de longue durée.

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Partie 3 : L’acceptation et l’après

« J’ai juste accepté la dépression comme quelque chose qui fait partie de mon anatomie ; cela fait partie de ma chimie, cela fait partie de ma biologie. »

Aujourd’hui, suite à sa perte de poids, l’artiste va mieux et a pris le temps d’accepter ses moments de faiblesses de souffrance et de profond doute. Elle voit toujours un thérapeute et n’hésite pas à le consulter plus souvent quand sa dépression ou ses angoisses prennent plus de place que d’habitude. Elle conseille vivement cette démarche et dit que « nous devrions tous voir un thérapeute ». Et du côté de ses troubles alimentaires et de la gestion de sa boulimie, elle explique qu’elle doit manger tous les jours, plusieurs fois par jour et pour toujours.  Pour elle, sa boulimie était une manière de faire face à sa dépression. Elle ne lui servait pas à perdre du poids, loin de là. Elle voit également une nutritionniste.

 « J’ai un nutritionniste que j’aime vraiment. Je ne me suis pas faite intentionnellement vomir. Cela fait des années que je ne me suis pas sentie comme ça. Mais si jamaiscette envie me revient alors je devrais  me souvenir de faire les choses qui me font me sentir bien par rapport aux choses qui me font mal. »

Aujourd’hui grâce à son parcours de combattante, Gabourey Sidibé est un exemple pour de nombreuses femmes. Nous sommes dans une ère où l’image est systématiquement jugée, et où certains pensent que le fait d’entrer dans un moule de perfection aide à mieux se sentir dans sa peau. Que plus on est « conforme » à la société, mieux on se sent.

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Sauf que les filles, vous n’êtes pas là pour être autre chose que ce qui vous rend heureuse, que ce qui vous fait du bien, sans amoindrir votre santé physique et mentale. Si jamais vous vous sentez partir dans le cercle vicieux des troubles du comportement alimentaire, de la dépression ou encore des idées suicidaires, parlez-en à un médecin ou à un proche capable de vous écouter ou de vous épauler, mais ne restez pas seules !

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