Angélique Kidjo est une chanteuse Béninoise née le 14 Juillet 1960 à Cotonou.
Née dans une famille d’artistes, elle intègre à l’âge de 6 ans la troupe de théatre de sa mère ce qui fait naître en elle la passion du chant et des danses traditionnelles.
Connue pour être panafricaniste, pacifiste et très active dans le domaine caritatif, la chanteuse béninoise s’impose par sa voix et son charisme. Elle est la première femme figurant dans le classement des 40 personnalités africaines les plus influentes selon Forbes.
C’est une femme de convictions qui use de sa passion pour toujours prôner la paix dans sa musique.
Je travaille avec tous ceux qui pensent que la musique est l’arme de la paix. Pour moi, la musique est avant tout la seule forme d’art qui lie tout le monde.
Son altruisme et sa lutte pour la liberté, l’éducation et contre l’homophobie font d’elle une des chanteuses africaines les plus engagées. Sollicitée par tant de stars telles que Alicia Keys, Angelina Jolie ou encore Youssou N‘dour, elle repond toujours présente pour donner de sa personne au profit d’œuvres caritatives.
Elle est une mère, une épouse épanouie, et un modèle pour toutes les femmes. Autant de casquettes qu’elle porte à la perfection en prouvant qu’une femme n’a pas qu’une destinée, mais est capable de beaucoup plus qu’elle ne le pense. Il suffit juste qu’elle s’en donne les moyens.
1. Les débuts d’une artiste prometteuse
Elle débute dans le groupe les Sphinx et rencontre ses premièrs succès à l’adolescence en reprenant à la radio la chanson de la légendaire Miriam Makeba, les Trois Z.
Grâce à son album Pretty qui rencontre un grand succès, elle entame une tournée dans toute l’Afrique de l’Ouest. Les conflits de son pays natal, le Bénin , l’empêchent de continuer son art. Elle s’installe ensuite à Paris. Tout en travaillant pour payer ses frais de scolarité, elle suit des cours à la célèbre école de jazz parisienne : le Centre d’Information Musicale (CIM).
La rencontre avec son futur mari Jean Hibrail – auteur compositeur avec qui elle aura une fille – lui permet de découvrir de nouvelles influences musicales telles que les univers Jacques Higelin, Serge Gainsbourg ou encore Claude Nougaro.
Choriste dans un groupe africain de Paris, elle deviendra la chanteuse du groupe de Jazz Pili Pili avec qui elle fera 3 Albums.
En 1991 c’est la consécration, elle signe avec la Maison de disque Island Records, puis avec le Label Columbia Ricords à New York. Ce qui lui ouvre les portes de la scène internationale et fait d’elle l’une des chanteuse africaine les plus influente au monde. Son parcours fait d’elle une référence en Afrique, mais aussi internationalement.
Le Time Magazine l’a surnommée la ‘Première Diva Africaine’, le Gardian l’établie dans les 100 femmes les plus influentes au monde, et le Forbes la place comme la 1ère femme la plus influente d’Afrique.
2. Une militante au grand cœur
Quand on grandit en Afrique, on apprend qu’aider son prochain n’est pas seulement un devoir, c’est une nécessité, et puis de toute façon, quand on fait de la musique, on est forcément la voix d’autres personnes qui ne peuvent pas raconter leurs histoires.
Ambassadrice de l’UNICEF, elle a beaucoup voyagé dans le monde ; ce qui lui a permis de rencontrer beaucoup de personnes qui l’ont inspiré pour sa musique, mais surtout par leur courage.
Ses engagements pour les différentes œuvres caritatives la placent dans la liste des 10 Africains les plus engagés par Paris Match. Elle crée sa propre Fondation Batonga qui soutient les études secondaires de jeunes filles africaines afin qu’elles puissent prendre part au développement de l’Afrique. Sa fondation milite pour la prise de conscience sur l’importance de l’éducation des filles.
L’émancipation de la femme est son cheval de guerre ! Du Darfour au Kenya en passant par le Bénin et d’autres pays, ces rencontres lui ont montré une autre facette de la femme africaine, des femmes fortes, résilientes et souhaitent toujours aller de l’avant en s’investissant dans le développement de leurs lieux de vie. Des femmes qui ne se placent pas en victimes, et ne demandent qu’a être respectées et à être considérées autrement que par leur seules conditions de vies précaires. La grandeur de ces femmes lui inspire d’ailleurs son album Eve. Cet album est un hommage à sa mère qui porte ce prénom mais aussi à la religion, à la création de la femme, et à la femme africaine.
Ce choix qui est encore porté sur l’élévation de la femme dont la diva veut montrer la beauté, l’investissement dans le développement de leurs villages, mais aussi leur contribution à la culture et au monde.
La seule chose aussi grande que la voix d’Angélique Kidjo est son cœur. Dans les passages de son autobiographie, Kidjo relate une vie inspirante de musique et d’engagement,et élève avec passion l’appelle à la liberté, à la dignité et aux droits pour toutes personnes. — Bill Clinton
3. La musique comme réponse à la paix
La chanteuse au 3 Grammy Awars, 1 BET Awards, 1 Afropop All of Fame et tant d’autres récompenses ne peut-être qu’une #Femmedinfluence ! Sa détermination, son travail sans relâche et sa capacité à être innovante en transposant ses propres influences – le zouk, la rumba congolaise – au devant de la scène, donne une autre vison de la musique africaine.
Son combat pour la femme et l’instruction des jeunes est salué lors de son discours à la 58e cérémonie des Grammy Awards où elle remporte pour la 3e fois le Grammy du meilleur album de musique du monde. Elle en profite pour passer un message fort :
Je voudrais dédicacer ce Grammy à tous les musiciens traditionnels d’Afrique, de mon pays, à toute la jeune génération, à l’art et à la nouvelle musique vibrante, à la musique joyeuse provenant de mon continent,vous devez vous prendre en main pour vous découvrir ; l’Afrique est en élévation,l’Afrique est positive, l’Afrique est joie, soyons ensemble soyons unis dans la musique et disons non à la haine et la violence à travers la musique, merci.
4. L’Écrivaine
Son autobiographie ‘Spiring Rising : my life, my music‘ qu’on peut traduire par ‘L’élévation de l’esprit : ma vie, ma musique‘ sort en 2014. Elle y révèle les détails de son évasion dangereuse pour la France et comment elle est passée du statut de femme subissant la pauvreté à celui d’artiste aux multiples Grammy Awards.
Dans ce livre, plusieurs célébrités écriront, Alicia Keys ou encore Bill Clinton. La préface est signée par un message puissant de Desmond Tutu : « Angélique incarne la croyance que les filles peuvent réussir si on leur donne une chance… Elle est une inspiration pour toutes les autres avec ce message que, oui le ciel est la limite. »
Son récit inspirant est jumelé avec de nombreuses photographies qui illustrent sa vie et ses expériences. Elle y donne aussi la recette de sa réussite, mais y confie aussi ses moments sombres et de doutes. En somme, le livre qui lève le voile sur les nombreuses questions qu’ont pu se poser ses fans. C’est sans laisser de côté ses engagements qui lui tiennent tant à cœur et qui font d’elle une artiste exceptionnelle et complète ! Son livre est comme un chemin à suivre pour devenir une femme accomplie. Sa force et son caractère lui ont permis de choisir sa liberté de penser, quitte à partir de son pays natal qu’elle chérissait tant. Comme elle le dit:
C’est surtout un livre sur le parcours d’une petite fille, née dans un pays pauvre, qui a commencé à chanter à 6 ans, qui est partie vivre en France puis aux Etats-Unis, et qui a rempli une salle prestigieuse comme le Carnegie Hall.
Mon message consiste à dire que tout est possible quand on est passionné et que l’on est bien entouré. — Angélique Kidjo
